Bruno Berchoud & Guy Goffette

Printemps des Poètes 2019

BRUNO BERCHOUD
Né à Lyon en 1952, Bruno Berchoud vit à Besançon. Germaniste de formation, il a enseigné l'allemand dans le secondaire et le supérieur jusqu'en 2014. Il écrit dans différentes revues littéraires comme Phréatique, Vagabondages, Le Croquant, Parterre Verbal, Décharge, Verso, Le Nouveau Recueil... Il a publié chez différents éditeurs (Le Dé bleu, Gros textes, L'Atelier du grand Tétras...), et chez Cheyne, Leurs mains en 2005, dans la collection Poèmes pour grandir. Ses derniers livres sont Abri de fortune, Pour supprimer les châteaux (Cahier des passerelles, 2017 et 2018) et Le dit des rides (Cheyne, 2018).

GUY GOFFETTE
Guy Goffette est un poète et écrivain belge né en 1947 à Jamoigne (Gaume). Il a été tour à tour enseignant, libraire, éditeur des cahiers de poésie Triangle et de L'Apprentypographe. Il a parcouru nombre de pays d'Europe avant de poser ses valises à Paris où il vit actuellement. Il est lecteur chez Gallimard, où sont édités la plupart de ses ouvrages. Poète avant tout, même lorsqu'il écrit en prose, il a publié une quinzaine de livres et a obtenu en 2001 le Grand Prix de Poésie de l'Académie française pour l'ensemble de son oeuvre.

HENRI ROBERT
Vit en Aveyron depuis 1967. Se consacre à la lecture à haute voix, notamment de la poésie, depuis plusieurs années, après un apprentissage auprès de Daniel Mesguich ou Denis Lavant.

Rencontre au coin du cantou, à Querbes, suivie d’un repas pris en commun
15€ / 13€ (repas compris)
Réservations : 06 59 30 94 82

Retours

C’est dans la bonne chaleur du cantou que ce sont retrouvés public et poètes invités en résidence, à l’occasion de cette 7ème édition du Printemps des poètes. Devant la grande cheminée, Bruno Berchoud et Guy Goffette ont su transmettre la puissance des mots et des émotions portés par leurs textes. Poètes du quotidien, de la simplicité tout autant que de la modernité, leurs poèmes parlent à tous, avec une immense sincérité. Que ce soit dans Le Dit des rides de B. Berchoud, hommage discret et tendre à une vieille dame, la mère du poète, ou dans Prière pour aller au Paradis avec Jammes, de G. Goffette, hommage au poète des humbles gens, la petite musique propre à chacun a su toucher au plus profond. Après ces moments intenses, tout le monde se retrouva à partager la soupe mijotée dans le cantou, et les échanges se poursuivirent tard dans la nuit. Cette soirée constituait le point d’orgue d’une semaine de rencontres (quinze au total) et de lectures à haute voix (la plupart données par Henri Robert) dans la Région, de La Fouillade à Saint-Céré, en passant par Drulhe, Capdenac, Figeac ou Asprières.